Un nouveau travail, un nouveau départ, une nouvelle vie !

J’ai le plaisir de vous annoncer que ma candidature a été retenue et que je suis officiellement embauché comme Directeur Adjoint, Coordinateur du Jeune Public et des Relations Publiques pour le cinéma Le Palace à Épernay.

Une ville de 30 000 habitants en Champagne-Ardenne, dans le seul cinéma de la ville qui possède 6 salles et 1082 places.

Dans un 1er temps cela va être difficile avec 4h de transports par jour (1h30 de train + 30 min de metro aller et retour).

Je vais commencer à chercher un appart sur place et déménager en province dans une région que je ne connais pas du tout et où je ne connais personne.

Pour le moment, le temps n’est pas très avenant puisqu’il pleut et il fait froid dans cette campagne, étant un citadin je risque d’être un peu seul au début.

Mais j’ai une opportunité extraordinaire que je ne pouvais pas laisser passer et je vais tellement m’éclater dans ce boulot que je n’aurais pas beaucoup le temps de m’ennuyer !

Et fort heureusement ils ont quand même internet à la campagne me voila sauvé ;)

Bref, tout ca c’est aussi une bonne excuse pour rappeler la jolie fille dont j’ai eu le numéro vendredi en sortant de mon entretien à Épernay. \o/

Au revoir Paulette

L’actrice Paulette Dubost est décédée mercredi 21 septembre, on l’a appris seulement aujourd’hui.

La doyenne des actrices françaises qui était née en 1910, vient de nous quittés alors qu’elle allait bientôt avoir 101 ans en octobre prochain.

Elle était un des grands seconds rôles du cinéma français de l’après-guerre, elle avait joué dans environ 150 films et notamment sous la direction de Jean Renoir, Max Ophüls, Marcel Carné et bien d’autres réalisateurs.

Elle avait commencé sa vie d’artiste en tant que petit rat à l’opéra pour ensuite se consacrer à l’opérette et au théâtre avant de se tourner vers le grand écran.

Paulette avec son regard malicieux avait imposé sa gouaille et sa bonne humeur, elle jouait souvent les seconds rôles de serveuses et femmes de chambre comme dans l’Hôtel du Nord de Marcel Carné.

Mais je me souviens surtout d’elle pour son rôle de Lisette, la servante et confidente de la marquise de Chesnaye, dans La Règle du jeu de Jean Renoir, qui est surement un de ses plus grands rôles.

J’avais revu La Règle du jeu il n’y a pas si longtemps dans une version restaurée et elle y est vraiment formidable.

Elle m’avait laissé l’agréable souvenir d’une actrice joyeuse et pétillante et je ne me lasse jamais de la revoir dans ce film que j’aime particulièrement.

C’est pour cette raison que j’avais envie de lui rendre un dernier hommage et de lui dire au revoir, car malgré ses nombreux seconds rôles elle avait su nous touchés par son talent.

Pour terminer une scène formidable dans laquelle Fernandel fait la court à Paulette Dubost dans le rôle de Rose.

Werewolf Women Of The S.S.

Mercredi soir, autour d’un buffet vins et fromages chez Rémi et Laurène, nous avons terminé la soirée avec un slasher movie assez marrant Tucker & Dale vs Evil que je vous conseille si vous aimez le genre parodie de film d’horreur.

L’occasion de parler cinéma avec cette crapule de Rémi (aussi connu sous le nom du sale type pour les intimes) et de raconter la soirée de l’horreur avec Rob Zombie .

Ce qui nous amène à parler de Grindhouse, pour la petite histoire Tarantino avait réalisé des fausses bandes annonces pour faire la promotion de son diptyque qui regroupe les films Boulevard de la mort et Planète terreur, dont le faux trailer Machete qui par la suite est devenu un vrai film.

Mais ce que l’on sait moins c’est que Tarantino avait aussi commandé une fausse bande annonce à Rob Zombie pour encore un film qui n’existe pas : Werewolf Women Of The S.S.

Une histoire de nazis et de loup-garou avec l’apparition complétement dingue de Nicolas Cage en chinois.

Pour l’anecdote, Rob Zombie a annoncé lors de la soirée à Paris qu’il n’y aurait pas de réalisation du film tiré de cette fausse bande annonce contrairement à Machete qui a vu le jour pour des problèmes avec Dimension Films et The Weinstein Company qui possèdent les droits.

Rob Zombie ne souhaitant plus travailler avec eux cela coupe tout espoir de voir un jour ce film complétement barré.

Quand on voit cette fausse bande annonce on regrette vraiment que ce film ne voit jamais le jour.

Review de la soirée Rob Zombie

C’est avec un peu de retard que je vous raconte mes impressions sur la soirée événement Panic! Cinéma avec la venue de Rob Zombie et Sheri Moon Zombie au Nouveau Latina pour la présentation la 1ere fois en France de son diptyque « La Maison des 1000 Morts » et « The Devil’s Rejects ».

Une soirée exceptionnelle rendu possible par toute l’équipe du Panic! Cinéma et en particulier de son responsable Yann qui ont réussi à organiser cet événement.

Un grand bravo et un salut à toute l’équipe que j’ai rencontré pour la première fois, ils sont la tous les samedi soir pour la séance de minuit des films de genre (horreur, nanars et série B) et je suis présent seulement la semaine donc on ne se croise jamais mais l’occasion était là de faire enfin connaissance.

Je suis arrivé une heure à l’avance histoire de prévoir large, j’avais cours à Gonesse et avec les RER on est jamais sur d’arrivé à l’heure en ce moment, le temps de dire bonjour à tout le monde et de discuter tout en buvant une bière avec l’équipe du Latina où je fais mon stage.

Une effervescence grandie au fur et à mesure que la file d’attente augmente devant le cinéma, pendant que tout le cinéma raisonne au son de la musique métal de Rob Zombie, alors que d’habitude on a le droit à de la musique calme et à un public de spectateurs cinéphiles cela donne un certain contraste avec tout une foule de métalleux et de fans de Rob Zombie.

Une bonne ambiance, et les portes s’ouvrent et j’ai le privilège de rentrer le premier dans la salle, un des avantages de faire partie de l’équipe, et je m’installe comme toujours vers le fond de la salle et je laisse le plaisir aux fans des films d’horreur et de Rob Zombie de s’installer aux premiers rangs.

Et c’est la que Yann rentre en scène pour nous présenter la soirée et il faut bien avouer qu’il sait mettre le feu :’)


Merci à Oh My Gore pour la vidéo.

S’en est suivi la projection du 1er film de Rob Zombie « La Maison des 1000 Morts », que je n’avais jamais vu contrairement à sa suite The Devil’s Reject et j’ai été très agréablement surpris.

Alors n’étant pas du tout un fan des films d’horreurs et des films de genre, et malgré un scénario sans grande surprise j’ai vraiment apprécié le film, c’est gore oui et à la fois cruel et sadique mais c’est drôle avec un humour très particulier.

Une mention spéciale à l’acteur Sid Haig qui joue un Captain Spaulding cynique et effrayant, de loin mon personnage préféré du film.

A la fin du film, un entracte d’une dizaine de minutes, le temps de prendre l’air et une autre bière à l’étage où le salon à été privatisé pour l’équipe et j’ai l’occasion de discuter avec les musiciens de Rob Zombie qui iront au Hell Festival durant le weekend (un festival de Metal et Hard Rock à Clisson).

Ensuite, le moment que tout le public en délire attend, l’arrivée de Rob Zombie et Sheri Moon Zombie (sa femme et actrice dans ses films) dans une ambiance de feu pour une interview et une série de questions-réponses avec le public dont vous pouvez voir l’intégralité.


Merci à Oh My Gore pour la vidéo.

Une fois que tout le monde s’est remis de ses émotions, c’est au tour de la projection de « The Devil’s Rejects », le film qui fait suite à « La Maison des 1000 Morts » qui est tout aussi bon mais je vous épargne mes impressions en détail puisque j’ai déjà écrit une chronique sur ce film que je vous invite à lire en cliquant sur ce lien !

Fin de la soirée, un rapide au revoir à l’équipe et direction le dernier métro, arrivé à la maison vers 2h du matin. Une putain de bonne soirée !

Evénément au Nouveau Latina : Soirée Rob Zombie

Pour ceux qui ne le savent pas, dans le cadre de ma formation à l’UFFEJ (Union Française du Film pour l’Enfance et la Jeunesse) je prépare un diplôme BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport) en Animation Culturelle Cinéma vers le jeune public.

Et j’ai la chance de faire mon stage pratique d’animateur cinéma au Nouveau Latina qui est un cinéma indépendant parisien d’art et essai, et je dois vous dire que c’est quand même le pied d’être dans cette structure alors je me permet de prêcher pour ma paroisse en parlant de cet événement ;)

Ce Jeudi 16 Juin, nous aurons l’immense plaisir de recevoir ROB ZOMBIE et SHERI MOON ZOMBIE pour un Panic! Cinéma exceptionnel. Pour la première fois en France, ils présenteront en salle leur diptyque culte « House of 1000 Corpses » et « The Devil’s Rejects ».

Voir un film de Rob Zombie fait toujours son petit effet. Mais en voir deux et en présence de Rob Zombie himself et de son égérie Sheri Moon, c’est carrément HUGE! D’autant plus qu’il s’agit de leur première venue en France pour présenter leur diptyque culte et répondre à toutes les questions du public.

Panic! Cinéma et Roadrunner/WEA sont donc fiers de proposer cette soirée inédite dédiée à l’un des plus grands maîtres du cinéma d’horreur contemporain, la veille même de son concert événement au HellFest où il présentera son nouvel album Hellbilly Deluxe 2.

Donc c’est un double programme exceptionnel au tarif unique de 13€ et vous pouvez réservez vos places limités à partir du Mercredi 08 Juin en pré-vente sur la Fnac.com et la billetterie Fnac.

Pour plus d’information sur les événements du Panic Cinéma je vous invite à aller sur le site http://www.paniccinema.com et pour la programmation du Nouveau Latina sur le site http://www.lenouveaulatina.com

Et pour un avant-gout de la soirée je vous invite à lire ma chronique du film The Devil’s Rejects sur mon blog en cliquant ce lien !

Georges Lucas In Love

Je viens de retomber sur ce petit bijou de court métrage dans ma vidéothèque !

Il y a dix ans je trainais sur un site américain qui s’appelait Mediatrip.com et qui hébergeait des forums où j’avais l’habitude de parler musique avec des ricains principalement de folk/rock, mais c’était aussi le seul message board à avoir une section consacré aux Counting Crows. Poke Jean-Luc et La Galbe.

Un site plutôt sympa qui n’existe plus aujourd’hui mais qui était consacré au cinéma et à la musique et qui hébergeait gratuitement les courts métrages amateurs dont celui-ci qui est devenu très populaire sur la toile.

Par la suite, ce film a remporté le prix du Meilleur court métrage à l’US Comedy Arts Festival et le Prix Canal+ du Meilleur court métrage au Festival de Deauville en l’an 2000, autant vous dire que cela ne date pas d’hier cette histoire.

J’avais trouvé ce court métrage excellent et je l’avais passé en cours de cinéma à la fac quand je m’étais procuré un DVD de The Short Collection distribué par Cine-Courts, regroupant plusieurs courts métrages dont celui de George Lucas In Love et 4 autres films dont un film fantastique assez bizarre avec Dominique Pinon l’acteur fétiche de Jean-Pierre Jeunet.

Georges Lucas In Love est un court-métrage américain de 1999 réalisé par Joe Nussbaum, il raconte à la manière de Shakespeare in Love l’histoire de George Lucas alors étudiant en école de cinéma et qui révèle les origines de Star Wars.

George Lucas ne parvient pas à terminer son dernier scénario, l’histoire d’un jeune fermier de l’espace, mais sa rencontre avec Marion va changer sa vie : devenue sa muse, elle relance son inspiration et va lui apprendre à regarder autour de lui afin de puiser dans le monde qui l’entoure les éléments de son histoire.

On retrouve tout ce qui fait l’univers de Star Wars, les personnages principaux (Darth Vader, Chewbacca, Han Solo, Yoda, C-3PO & R2-D2, Jabba le Hutt et la princesse Leia), les concepts principaux (la Force, la rébellion, le coté obscur, les combats de sabres laser) jusqu’à la chute vraiment excellente.

Pour les cinéphiles de George Lucas, on trouve des références aux titres de ces premiers films comme les fameux 6-18-67 et THX 1138 (qui me fait beaucoup pensé au livre 1984 de George Orwell) et Howard the Duck, un film produit par Lucas qui raconte l’histoire d’un canard humanoïde qui vit sur une planète remplie de canards (véridique !) et dont je pense il s’est inspiré pour le personnage débile de Jar Jar Binks.

D’après la légende, George Lucas aura visionné le film après que son pote Steven Spielberg lui ai transmis, aurait adoré et envoyé une lettre de félicitation au réalisateur de ce court-métrage.

Cashback

Avant d’être adapté par Sean Ellis en long-métrage, « Cashback » était un court-métrage réalisé en 2004 toujours par le même Sean Ellis.

Primé de nombreuses fois, Gaumont a par la suite décidé de l’adapter en long-métrage et a commencé à le distribuer au Canada en Septembre 2006, puis sur nos écrans Français, le 17 janvier 2007.

Je me souviens avoir vu ce court-métrage à l’époque et j’avais beaucoup apprécié ce petit film et par la suite la version longue qui mérite tout autant le coup d’œil.

Pour ceux qui ne l’aurait pas vu je vous propose la version courte afin de vous donner envie de voir le film.

SIGNS

Hé bien oui humbles lecteurs et bien sûr charmantes lectrices, le fitz s’est laissé un peu aller cette semaine sans bloguer, oui beaucoup d’appels au standard pour me signaler que de nombreux lecteurs se seraient défenestrer en signe de désespoir !

Il parait qu’au Népal des lectrices auraient entamer une grève de la faim …

Voyons les amis point trop n’en faut ! Et ne prenons pas nos rêves pour des réalités en ce samedi matin, oui je sais j’aime dire des banalités surtout après une nuit qui fut courte en sommeil.

Alors pour me faire pardonner pour mon absence, je vous présente mon énorme coup de coeur pour ce court-métrage à voir absolument !

The Devil’s Rejects

Hé oui il est temps de commencer une nouvelle rubrique, le blog ne connait pas la crise ! J’ai donc décidé en bon cinéphile de rendre hommage au 7e art avec la catégorie des nanars que j’ai eu l’occasion de voir et aujourd’hui je vais vous parler de The Devil’s Rejects.

Ce film est plus qu’un nanar puisque c’est en réalité un hommage aux films d’horreur et de série B époque années 70, c’est débile, trash, cynique, vulgaire, drôle et sadique à la fois, bref tout un programme !

Oh fidèle lecteur je sens déjà ton interrogation poindre à demi-mot : comment ai je pu regarder un tel film si loin de mes gouts habituels ?  Je répondrais le gout du risque comme Jonathan & Jennifer ! (oui pardon je suis aller la chercher loin celle là) bref par curiosité tout simplement voici le speech :

Après la mort de son frère, le shérif Wydell ne rêve que de vengeance. Il est prêt à tout contre la terrifiante famille Firefly, et il n’hésitera pas à outrepasser la loi. Barricadés dans leur maison, les Firefly, eux, sont décidés à lui échapper par tous les moyens. Rien ne semble pouvoir arrêter leur macabre saga. Entre les deux camps, la guerre est ouverte, et elle va s’étendre …

C’est un film d’horreur parodique dans le genre à mourir de rire puisque tout est surjoué et exagéré. Je tiens à rassurer les lecteurs les plus sensibles d’entre nous (et j’en fais parti) non cela ne fait pas peur mais c’est clairement crade à mort :-D

Le réalisateur est Rob Zombie qui porte bien son nom puisqu’il est connu pour être l’auteur d’un certain prequel de la saga « Halloween » et de la « Maison des 1000 morts » , et pour te dire la vérité public ce sont deux films que je n’ai pas vu car en règle général j’évite les films d’horreur avec coulis de tomates mais celui-ci est particulièrement drôle pour être regarder à mon humble avis.

Et puis ce film mérite toute notre attention pour tous ces acteurs de seconde zone dont on ne retient jamais le nom mais qui sont connus pour leur « gueule de cinéma » : les burinés William Forsythe et Danny Trejo, le cinéaste à fait appel à quelques acteurs oubliés des années 70 comme Sid Haig, qui s’est illustré comme gaillard menaçant dans bon nombre de séries B américaines, Michael Berryman, immortalisé à l’écran par Wes Craven dans La Colline a des yeux, ou encore Geoffrey Lewis, fidèle partenaire de jeu de Clint Eastwood.

En un mot comme en cent : c’est bête et c’est méchant mais putain qu’est ce que on se marre et c’est bien tout l’intérêt de ce film !